Idée reçue : "Il ne faut pas laver un chiot avant l'âge de 6 mois"
Actualité publiée le 05/12/2024
La peau (et ses annexes) recouvre la totalité du corps et revêt une importance fonctionnelle majeure. Elle représente une barrière anatomique et physiologique essentielle entre l’environnement et le milieu intérieur.
Grâce à son pH, son film hydrolipidique et sa flore bactérienne de surface, elle constitue la barrière protectrice du corps.
le pH cutané
Le pH cutané du chien, relativement alcalin, rend cette espèce plus sujette aux dermatoses que les autres mammifères.
Le film lipidique
La surface cutanée est recouverte d’un film lipidique constitué de sébum protecteur. Ce f ilm participe à l’ « effet barrière » de la peau en maintenant un pH stable et une flore bactérienne protectrice. Les lipides cutanés ont une action bactériostatique (c'est-à dire qu’ils empêchent les bactéries de se multiplier). Le dégraissage d’une zone de peau augmente la croissance bactérienne sur cette zone.
La flore bactérienne de surface
La peau d’un individu sain possède une flore bactérienne résidente bénéfique organisée en biofilm protecteur. Ce dernier empêche la colonisation de la peau par des bactéries pathogènes. La peau est colonisée dès la naissance par des micro-organismes, dont le nombre et la nature varient en fonction de l’âge de l’individu et de la région anatomique concernée. Toute modification de l’équilibre de la flore bactérienne entraîne des troubles cutanés et des dermatoses. Des mesures d’hygiène sont donc indispensables mais ne doivent pas, par leur fréquence et leur agressivité, rompre l’équilibre du revêtement cutané.
retour
Grâce à son pH, son film hydrolipidique et sa flore bactérienne de surface, elle constitue la barrière protectrice du corps.
le pH cutané
Le pH cutané du chien, relativement alcalin, rend cette espèce plus sujette aux dermatoses que les autres mammifères.
Le film lipidique
La surface cutanée est recouverte d’un film lipidique constitué de sébum protecteur. Ce f ilm participe à l’ « effet barrière » de la peau en maintenant un pH stable et une flore bactérienne protectrice. Les lipides cutanés ont une action bactériostatique (c'est-à dire qu’ils empêchent les bactéries de se multiplier). Le dégraissage d’une zone de peau augmente la croissance bactérienne sur cette zone.
La flore bactérienne de surface
La peau d’un individu sain possède une flore bactérienne résidente bénéfique organisée en biofilm protecteur. Ce dernier empêche la colonisation de la peau par des bactéries pathogènes. La peau est colonisée dès la naissance par des micro-organismes, dont le nombre et la nature varient en fonction de l’âge de l’individu et de la région anatomique concernée. Toute modification de l’équilibre de la flore bactérienne entraîne des troubles cutanés et des dermatoses. Des mesures d’hygiène sont donc indispensables mais ne doivent pas, par leur fréquence et leur agressivité, rompre l’équilibre du revêtement cutané.
- Il n’est pas contre-indiqué de laver un chiot. Néanmoins, il est nécessaire de bien connaître les propriétés physico-chimiques du shampooing appliqué afin de préserver l’équilibre de la flore bactérienne cutanée, sous peine de favoriser les dermatoses.