du berceau de bfamily

du berceau de bfamily Bouvier Bernois

Bouvier Bernois

Persistance de la membrane pupillaire

Persistance de la membrane pupillaire


 


La membrane pupillaire est un tissu fibro- vasculaire qui recouvre totalement le cristallin durant la gestation. Cette membrane disparait habituellement avant la naissance ou dans les 2-3 premières semaines de vie. Mais dans certain cas la résorption est incomplète : il persiste un ou plusieurs filaments reliant l'iris à la cornée, au cristallin, ou à un autre point de l'iris, voire des lambeaux de tissus. On parle alors de persistance de la membrane pupillaire. Cette affection a été observée chez de nombreuses races. Elle est toutefois plus fréquente chez le Basenji, le Mastiff, le Welsh Corgi et le Chow-chow.



Les causes:


Le déterminisme de la maladie reste non élucidé, mais les facteurs génétiques jouent un rôle certain, au moins chez les races prédisposées.



L'évolution:


Les membranes pupillaires persistantes restent stables au cours du temps (pas d'aggravation). Elles n'occasionnent habituellement aucune gène ni pour l'animal, ni pour sa vision sauf parfois, dans quelques cas rares, lorsque la membrane relie l'iris à la cornée(présence d'opacités pouvant altérer la vision) ou l'iris au cristallin (risque de cataracte secondaire).



Les signes d'appel:


Les membranes pupillaires persistantes peuvent être observées à l'œil nu chez le chiot dès son plus jeune âge(3-4 semaines): présences de rubans ou de filaments à l'intérieur de l'œil, au niveau de l'iris. Lorsqu'elles sont très fines, les membranes sont visibles uniquement avec un appareil grossissant (loupe, ophtalmoscope). Des troubles de la vision peuvent être constatés en cas d'atteinte importante.
En présence de ces signes d'appel, il est bien entendu nécessaire de présenter l'animal au vétérinaire. Celui-ci établira un diagnostic en réalisant un fond de l'œil (examen de l'œil avec un ophtalmoscope après avoir instillé un collyre permettant de dilater la pupille). Cet examen lui permettra en plus d'apprécier l'importance de l'atteinte, et la localisation des brides (points d'attache des membranes).



Traitement:


Dans la plupart des cas, aucun traitement n'est requit, car les opacités ne progressent pas et ne sont pas gênantes pour l'animal. En présence d'adhésions cornéennes, des instillations de gouttes hyper-osmotiques suffisent parfois à détacher les brides. Une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire en cas d'atteinte du cristallin et uniquement lorsque le cristallin est touché (cataracte secondaire).